La météo
Il n'a fallu que deux semaines pour que la neige, encore omniprésente à notre arrivé, finisse complètement de fondre sous le chaud soleil sibérien. Les mini jupes réapparaissent alors à mesure que la boue sèche et que le sol redeviens ferme. Notons à propos de cette boue, qui serait responsable - parait il - de la débâcle allemande sur le front de l'est, ne m'a jamais empêché d'aller travailler tous les matins, c'est dire que la franchir ne nécessite pas franchement une volonté farouche. Profitant ainsi de la météo, et après les nombreuses péripéties de ce week end, nous avons ainsi pris un bain de soleil revigorant, entre l'opéra et la statue de Lénine. Dans ce parc très fréquenté Vladimir Ilitch et le soleil ne furent pas les seul responsables de notre émotion.

L'anniversaire de Lénine
22 Avril 1870 Влади́мир Ильи́ч Улья́нов dit Lénine naissait. C'est donc pour fêter son 137 anniversaire que les 50 derniers communistes de Novosibirsk, accompagnés de toutes leurs médailles, ont déposé des roses sur la statue du révolutionnaire en agitant quelques drapeaux rouges, reliques des temps passés, devant un car de CRS locaux. Quand je suis arrivé seul restaient les fleurs et une petite fille se tenant très sérieusement devant Lénine.

L'hospitalité russe : le retour.
La semaine dernière j'ai repris contacte avec la famille qui m'accueillit lors de mon dernier voyage. Bien entendu ils sont toujours aussi chaleureux, conviviaux et hospitalier. De plus ils sont flatté par mon retour à Novosibirsk, voyant en celui ci la preuve que j'apprécie leurs pays. Généreusement ils m'ont donnés les clés de leurs appartements pour ne pas avoir à faire le trajet jusqu'à Akadimgorodok lorsque j'aurais trop bu le week end. Fort de ce confort je me suis empressé de l'honorer avec eux autour de plusieurs verre de Samagone. A côté de ce douteux alcool distillés, dont la principal propriété est de brûler comme l'essence quand on y approche une flamme, la vodka ressemble à du jus de fruit.
Samagone et bains russes.
Le contact étant repris, j'ai été invité hier chez Andreï, l'ami de Sacha avec qui j'avais déjà fais amplement connaissance l'an dernier, pour la soirée. Pour s'y rendre nous avons pris la rutilante toyaota corolla de Sacha mais, tous les papiers ayant été fait au préalable, c'est moi qui ai conduit, ou plutôt piloter. Finalement c'est comme à la fête foraine : montagnes russes et auto tamponneuse. Une fois à bon port nous avons bu tout notre saoul, après les 8 litres de bière ils ont ressortit le tord boyau, en mangeant des chachlicks avant d'aller se flageller gaiement les uns les autres à coup de bouleau dans l'ambiance chaude et humide du bain russe qu'Andrei a construit dans son jardin.

L'institut.
Bien entendu le week end ne représente jamais que deux jours par semaine : les cinq autre il faut aller travailler. Pour cela on ne peut pas dire que mon directeur de stage soit désagréable puisque je ne le vois presque jamais. Je suis entièrement libre de mon temps et de mon lieu de travail. Pour essayer de profiter un peu de ce stage je me force toutefois à aller, tous les jours, travailler à la bibliothèque de l'institut. Trois heures le matin, trois heures l'après midi. Cela ne fais que 6 heures de travail mais je suis fatigué comme après une journée de ski. Arriverais je à démontrer la convergence asymptotique en la taille de l'entrée de l'algorithme NC pour la résolution du problème du voyageur de commerce lorsque la distance entre les villes est aléatoire, indépendante et de loi Gaussienne? Suspens!
A bientôt (vous me manquez...)
ALG
4 commentaires:
toi aussi tu me manques a l'autre bout de la Terre, Arnaud...
oui à moi aussi tu me manques Gallouboy !!!
Ludo
Et bien Arnaud, je dirais meme que physiquement tu me manques.
MatthieuChe
Ben moi aussi tu me manques mais ta blague du matin sur Eltsine m'a rassénéré !
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