Je deviens fou.
Dès le matin, en partant travailler vers 8h40, je croise des superbes filles peu vétues qui me font croire que mon reveil n'a pas fonctionné et que je dors encore. Leur vapeur entraine alors des remontés hormonalles d'autant plus dure que, dormant la nuit avec David, je ne peut pas le évacuer. Bien entendu il en va de même pendant la pause déjeuner au restaurant de l'université, le soir au retour de l'institut, la nuit en faisant des courses ou la fête en ville : oestrogène à gauche, oestrogène à droite, oestrogène le matin, oestrogène le soir. Impossible d'en réchapper.
Je deviens fou.
Mes journées de travail se passent dans la bibliothèque de l'institut de mathématique Sobolev. Je passe 3 heures à me concentrer, seul, sur mon problème de math. Puis je pars manger avec Ronan, enfin je travaille encore 3 heures, au même endroit et sur le même problème. Je quitte donc le travail dès 16 heures à l'insu de mon directeur de stage, puisque de toute manière il ne sait que je suis arrivé. 6 heures de travaille par jours ca peut paraître court mais 6 heures de maths seul ca peut paraître long. Pourtant j'aime ca.
Je deviens fou ?
En arrivant ici j'ai eu l'agréable surprise d'avoir un accès internet wifi dans ma chambre. Désormais je passe mon temps à attendre que la connexion la plus lente à l'ouest du Tonkin daigne me permettre de lire mes mails, les nouvelles, chatter,... Poster un article sur le blog? Je n'y pense même plus : j'attends encore.
Je deviens FOU.
L'autre jour à la bibliothèque j'ai vu un fantôme : IL est là! Petit, une une barbe ridicule, lisant des livres de théorie des nombres en secouant la tête avec un air hébété, parlant tous seul, et je vous passe d'autre détail sordide : Porcherov est avec moi!
Je suis fou!
Arnaud
vendredi 13 avril 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire